Manifestations de 2022 au Karakalpakstan

Manifestations de 2022 au Karakalpakstan

Informations générales
Date -
Lieu Karakalpakstan (Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan)
Casus belli
  • Soumission pour discussion publique d'un projet d'amendement de la Constitution de l'Ouzbékistan (en), dans lequel le mot "souverain" a été supprimé de la description du statut de la République du Karakalpakstan, ainsi que son droit à faire sécession de l'Ouzbékistan.
  • arrestation de Dauletmurat Tazhimuratov.
Belligérants
Manifestants Drapeau de l'Ouzbékistan Gouvernement de l'Ouzbékistan (en)
Conseil suprême du Karakalpakstan (en)
Commandants
Dauletmurat Tazhimuratov Drapeau de l'Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev (président)
Pertes

21 morts (selon le gouvernement ouzbek)
243 blessés (selon le gouvernement ouzbek)
"Des milliers" de blessés (selon le gouvernement Karakalpak)
516 personnes arrêtées

Les manifestations de 2022 au Karakalpakstan sont des manifestations survenues dans la région autonome du Karakalpakstan en Ouzbékistan le contre les amendements proposés par le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev à la Constitution de l'Ouzbékistan (en) qui auraient mis fin au statut du Karakalpakstan en tant que région autonome d'Ouzbékistan et au droit de se séparer de l'Ouzbékistan par référendum[1],[2]. Un jour après que les protestations avaient commencé dans la capitale karakalpake, Noukous, le président Mirziyoyev a retiré les amendements constitutionnels. Le gouvernement karakalpak a affirmé que les manifestants avaient tenté de prendre d'assaut les bâtiments gouvernementaux[3].

Malgré les concessions accordées par le gouvernement ouzbek pour préserver l'autonomie du Karakalpakstan, les protestations ont continué de croître, entraînant le blocage de l'accès à Internet dans tout le Karakalpakstan le 2 juillet, le président Mirziyoyev déclarant l'état d'urgence dans la région[4].

Le 4 juillet, le bureau du procureur général a signalé que 18 personnes avaient été tuées et 243 blessées à Noukous[5]. Une vidéo a circulé dans les médias sociaux montrant prétendument une grande quantité de sang dans la rue à Noukous. Cependant, les médias locaux ont rapporté plus tard que la couleur rouge de la vidéo était due aux canons à eau à colorant rouge pulvérisés par la police. La journaliste polonaise Agnieszka Pikulicka a également partagé la vidéo mais s'est ensuite excusée d'avoir diffusé de fausses nouvelles.

  1. (en) « Uzbekistan president backtracks on constitution to defuse Karakalpakstan tension », sur Eurasianet,
  2. (en) « Uzbek Constitutional Amendments To Change Status Of Karakalpakstan », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty,
  3. (en) « Protests in Uzbek autonomous region over constitution reform plan », sur Al Jazeera,
  4. (en) « Uzbekistan’s president declares state of emergency in Karakalpakstan », sur Trend News Agency,
  5. « Ouzbékistan : derrière les violences, une détresse sociale plus que politique », sur Le Monde,

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